Ma mère et mes deux soeurs alors en bas âge, connurent le sort des nombreux réfugiés.
Mes parents s'étaient mariés en 1936. En mai 1940, mes soeurs avaient respectivement l'une 2 ans et l'autre 9 mois.
Elles partirent à Aguillon, dans le Lot et Garonne, accompagnée de mes grands-parents, de mes oncles et tantes et de nombreux cousins.
Malade, mon père fût libéré en 1942 et rejoignit la famille à Aiguillon. Mon grand-père maternel, Fernand Maton, déjà malade avant l'exode, mourût à Aiguillon. Après la guerre, il fût ramené dans le nord et inhumé à Lille.